Premier roman de Miguel Bonnefoy, Le Voyage d’Octavio est une fable picaresque, hommage à la littérature sud-américaine.

C’est du Venezuela que nous vient Miguel Bonnefoy, 27 ans, dont le premier roman, Le Voyage d’Octavio, connait déjà un buzz flatteur (notamment plusieurs traductions avant même sa parution francaise). Si son nom de famille rappelle un illustre poète – Yves Bonnefoy, sempiternel recalé du Nobel -, notre « starlettre » le bel écrivain n’a toutefois aucun lien de parenté avec ce dernier. Fils d’une diplomate en poste entre l’Europe et l’Amérique du Sud et d’un politicien d’origine chilienne, Miguel s’était déjà fait remarquer en recevant le Prix du jeune écrivain 2012 pour sa nouvelle Icare. Cet ancien étudiant en lettres à la Sorbonne fait donc ses vrais débuts de romancier avec cette fiction, au goût de réalisme magique, dans laquelle don Octavio, analphabète honteux, va apprendre l’écriture auprès d’une belle actrice prénommé… Venezuela. Mais son chemin croisera aussi celui d’un as des cambriolages, Guerra. Une fable, pas si naïve, pour un talent déjà affirmé qu’on n’espère pas voir repartir pour Caracas.